Les halles de Guise

La ville et le square. Deux pièces urbaines distinctes qu’il convient d’interroger et de repenser dans une organisation plénière à l’échelle de la ville.

Nous avons commencé par imaginer une halle composée d’une succession de maisons proches des existants. Ces maisons assemblées, déposées dans la dent creuse, valorisent un volume couvert, unifient les pleins et les non pleins. Les toitures de maisons, reflet d’unités privées comme nouvel artefact de vie publique.

La lecture et la compréhension des volumes de toiture nous ont amenés à en proposer une réinterprétation .

L’anamorphose du mouvement des toitures imbriquées de la ville.

La succession des toitures double pente aiguë qui composent le tissu urbain est réinterprétée dans la déclinaison des jeux de pente de la halle.

Au-delà de l’anamorphose formelle, le liant commun passe par le travail précis de la matérialité.

Nous imaginons une mise en scène de l’ardoise pour inscrire pleinement le futur équipement dans le tissu existant.

La couverture de l’hôtel particulier est reprise intégralement en ardoise afin de restituer son identité patrimoniale. Le matériau se prolonge sur les premiers pans de toiture de la halle.

Ensuite, le module se décline sous forme d’une écaille de Zinc qui rappellera le format traditionnel de l’ardoise.

D’abord de teinte anthracite, elle se déclinera jusqu’à retrouver des teintes plus contemporaines empruntées aux couleurs de la ville et du square.